ESTOC
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cuneus veritatis
Ayant fait carrière dans un tribunal pour mineurs, Jean Zermatten dispose aujourd’hui dans le monde onusien d’une tribune prestigieuse. Il s’y active à la protection de l’enfance.
Il y aurait là, pour nous qui le connaissons, matière à grande satisfaction, si, du moins, nous le voyions rechercher, défendre, promouvoir le bien authentique de l’enfance. Cela pourrait commencer par son droit à la vie, d’où s’en suivraient les multiples aspects d’une véritable éducation.
Mais Jean Zermatten a tout récemment condamné, comme mauvais traitement à bannir des moyens éducatifs, la fessée... Et comme la fessée parentale paraît être le plus mesuré, le plus modéré et le mieux localisé des châtiments corporels, disons que ce haut fonctionnaire aimerait interdire aux parents l’usage de ceux-ci.
Je crois avoir reçu de mon père la meilleure éducation qu’on puisse en attendre; et la fessée n’y a pas manqué. Elle a marqué avec une heureuse efficacité la sanction réfléchie et calmement appliquée de quelques sottises majeures.
Parce que l’enfant est corps et âme, le corps de peut être exclu de la peine et il y a grande cruauté à prétendre ne punir que moralement. Parce que la nature de chacun de nous est déchue par la faute originelle, la correction lui est nécessaire tout au long de son parcours terrestre. Souvenons-nous que la Sainte Ecriture le confirme en affirmant que celui qui aime bien châtie bien.
Le jeûne auquel ce Carême nous invite n’est pas autre chose. Mais comment corriger Jean Zermatten?
samedi, 6 mars 2010
Rembarre
Un mauvais conseil